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Une mise en place progressive

Depuis des années, le volume de nos déchets augmente… Si nos pratiques évoluent vers plus de tri, la collecte de nos poubelles, papiers et emballages triés coûte cher. La taxe sur l’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) sert à financer ce service public. Si les élus communautaires ont fait le choix de ne pas augmenter le taux de cette taxe depuis 2006, le contexte de contraintes budgétaires auquel sont confrontées les collectivités territoriales impose aujourd’hui de trouver de nouvelles solutions pour contenir les coûts. Depuis 2015, les élus intercommunaux ont ainsi initié une réflexion globale sur le fonctionnement du service de collecte et traitement des déchets. Objectif : générer des économies indispensables, en maintenant la qualité du service, sans augmenter la fiscalité jusqu’en 2020. 80% des communes de l'intercommunalité seront finalisées fin 2016.
1. Contenir les coûts
Un grand nombre de points de collecte ne va pas dans le sens d’une maîtrise des dépenses, étant donné la complexité des tournées. Concentrer leur nombre permet d’économiser sur les dépenses de carburant et offre la possibilité de redistribuer les postes de travail sur d’autres missions. Sans ces économies, le taux de la taxe sur les ordures ménagères serait amené à augmenter.

Important !
Les points de collecte sont plus concentrés mais le nombre de bacs ne diminue pas.

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2. Faciliter le quotidien des usagers et favoriser le tri sélectif
Aujourd’hui, les points de collecte ne regroupent pas tous les bacs pour les ordures ménagères et le tri sélectif sur un même lieu.  Du coup, l’usager ne peut pas toujours se débarrasser de ses poubelles, des emballages et du papier en une seule fois, ce qui peut constituer un frein au tri des déchets. La réorganisation des points de collecte implique de rassembler tous les bacs sur un même site et, lorsque c’est possible, d’y positionner également les colonnes à verre.

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3. Préserver notre cadre de vie et sécuriser les points de collecte
La réorganisation de la collecte des déchets comporte également un volet environnemental :
> la concentration des points de collecte facilite leur entretien
> les sites d’accueil des containers doivent faire l’objet d’un effort de la part des communes pour une meilleure intégration paysagère
> la nouvelle organisation des tournées de collecte permet de diminuer l’utilisation de carburant (et donc l’empreinte carbone)
> sur demande des services de l’Etat, la décharge à gravats du Rastellet a fermé ses portes début décembre pour préserver l’environnement naturel du site

Par ailleurs, la sécurité des usagers, comme celle des agents de collecte, a été privilégiée dans la sélection des points de collecte à conserver, au détriment de ceux présentant certains risques.

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D'autres sources d'économies
Au-delà de la réorganisation des points de collecte, la Copavo a mis en œuvre d’autres mesures pour trouver de nouvelles économies.
► La prise en charge du transport des déchets
Depuis le printemps, la communauté de communes a fait le choix d’assurer elle-même le transport des déchets depuis les déchetteries jusqu’à leurs lieux de conditionnement ou de traitement, au lieu de confier cette mission à un prestataire privé. En effet, les coûts proposés par le privé étaient nettement supérieurs à ceux d’un service internalisé en raison de la complexité du territoire et son étendue. La solution du service internalisé présente en effet plusieurs avantages. Tout premièrement celui du coût, avec une économie de l’ordre de 130 000€ à 150 000 € par an dès 2017.

► Le rachat des containers de collecte
Au 1er janvier 2017, la Copavo sera désormais propriétaire des bacs de collecte des déchets. En assurant elle-même leur maintenance, ce sont encore 20 000€ à 30 000€ qui seront économisés chaque année. Grâce à la réorganisation du service des déchets ménagers, un agent pourra être affecté à cette mission qui sera ainsi moins coûteuse pour l’intercommunalité.