Peintures inutilisées

Nous consommons chaque année de très grandes quantités de peintures qui constituent autant de risques pour la santé et l’environnement.
  • Lors de l’application des peintures synthétiques, un certain nombre de produits nocifs sont diffusés dans l’air et imprègnent les tissus et moquettes de votre habitat. Ils restent présents dans l’air pendant plusieurs mois et peuvent causer des irritations diverses et une diminution de la capacité respiratoire.
  • Le caractère inflammable et explosif des peintures impose des mesures de prévention et de protection lors de leur stockage et de leur utilisation.
  • L’écotoxicité des peintures synthétiques implique un traitement spécifique des résidus et déchets. Elles ne doivent donc pas être jetées avec les déchets ménagers : toute l’année, vous pouvez les amener à la déchetterie intercommunale, située à Vaison-la-Romaine.

Les peintures classiques : un cocktail de produits dangereux

Parmi les composants de la peinture, certains peuvent s’avérer très nocifs.
  • Les pigments : ils donnent la couleur et l’opacité à la peinture. Les plus dangereux contiennent des métaux lourds (plomb, cadmium, cobalt, chrome), polluants et toxiques même à très faible dose, qui se concentrent dans la chaîne alimentaire une fois dispersés dans l’environnement
  • Les solvants : ils servent à fluidifier les peintures, ainsi que les vernis. Leurs composés organiques volatils (COV), issus de dérivés du pétrole, sont particulièrement nocifs, comme le white-spirit, le trichloréthylène ou l’acétone.
  • Les additifs améliorent les caractéristiques des peintures. Parfois très toxiques, ils ont cependant une concentration réduite qui diminue les risques.
Face au danger représenté par les composés organiques volatils (COV), l’Union européenne a décidé d’abaisser les émissions de ces gaz de 57% entre 1990 et 2010. L’eau remplace ainsi de plus en plus souvent les solvants organiques dans les peintures. Toutefois, les peintures et vernis à l’eau comportent généralement des éthers de glycol : moins agressifs pour la santé, ils auraient des effets nocifs sur la fertilité de l’être humain. La prudence s’impose donc.

Quelle alternative ?

Les peintures à la chaux, naturelles qui laissent le mur respirer
 
  • Les peintures labellisées qui certifient la réduction des impacts environnementaux tout au long du cycle de vie du produit. Les labels garantissent l’absence de métaux lourds (plomb, arsenic…) et contiennent des éthers de glycol moins nocifs : label NF Environnement, Ecolabel européen, Blauer Angel (Ange Bleu)…
  • Les peintures alkydes en émulsion, indemnes de composés organiques volatils (COV)
  • Les peintures naturelles
Prenez le temps de vous renseigner et de consulter les étiquettes !